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La passions du mangas-moonlight

19 février 2012

Prologue partie 1

Prologue
Even semblait troublé, sa femme donnerait bientôt naissance à leur premier enfant, mais il avait une étrange sensation de terreur mélangée à une bouffé d'excitation, il avait peur de la santé de son premier fils... Oui, il était absolument persuadé du fait que sa femme donnerait naissance à un fils, le fils à qui il léguerait ses terres et qui ferait sa fierté. Il ne saurait pas décrire la peur qui le guettait, mais il s'efforça de ne plus y penser. Il traversa les dédales du petit quartier en se dirigeant vers l'auberge D'estilé, une charmante aubergiste gardait les lieux avec un sourire chaleureux en servant des griffons -la spécialité de la maison-. L'auberge était chaleureuse et accueillante, un joli feu crépitait joyeusement dans la cheminé en faisant danser les flammes. Des clients d'âge assez avancé demandaient gentiment à Even de fermer la porte vu le froid intense d'hiver et les flocons qui pénétraient dans l'auberge. La jeune femme qui s'occupait seule de l'auberge était la cousine d'Even et dès qu'elle le vit arriver elle se dirigea vers lui en courant d'un pas mal assuré.
-Alors, le bébé est arrivé?! s'écria-t-elle.
-Non, pas encore, mais je crois qu'il ne va pas tarder! dit-il.
Il retira son manteau et l'accrocha sur un crochet cloué au mur. Le petit village de Sokol coulait ses jours paisiblement dans l'insouciance, loin des bourgeois et des rumeurs qui couraient dans les rues avides de Saint-Petersburg. Les récoltes y étaient favorables, la pêche était abondante et la chasse était bonne, oui... ce village était un endroit où il faisait bon vivre et où on pouvait subvenir à nos besoins. Soudain, un des vieillards qui était assit à quelques tables du comptoir se leva d'un bond.
-Ta femme va avoir un bébé, demanda le vieil homme qui semblait terrorisé.
-En effet, approuva fièrement le jeune homme.
L'homme aux yeux vitreux s'approcha de lui, les bras tendus vers lui, une expression d'incompréhension se dessinait sur le visage d'Even... sur celui des clients aussi d'ailleurs. Le vieillard continuait à le regarder, la bouche entrouverte, il semblait presque en une sorte de transe qui prit fin après quelques secondes. Il posa une de ses main osseuse sur l'épaule de jeune homme.
-Ils vont venir, ils vont te le prendre, car ils auront besoin de lui... De ton nouveau né. dit l'homme. 
Oui, ça y'est, il avait déjà entendu parler de cet homme, il avait eu une brève conversation avec le marchant de tissu... Il lui avait dit que ce vieil homme parlait d'une légende qui parlait d'enfants qui possédaient des étranges dons et de gens qui les capturaient pour un projet top-secret...
-Ils vont venir, petit... dit l'homme.
La cousine de Even déposa son tabouret en secoua ses mèches blondes pour enfin libérer son visage, elle avait les yeux bruns foncés et ses traits fins et généreux lui donnait un petit côté enfant. Elle avait l'air assez fatiguée, c'est vrai qu'elle s'occupait de son auberge seule et ces temps-ci, les clients se faisaient de plus en plus nombreux, car malgré le fait que les récoltes étaient abondantes, de plus en plus de personnes se retrouvaient sans abris. Vu que sa cousine -Liliane- avait bon cœur, elle n'obligeaient pas les sans-abris à payer. 
-Mr Baranova, je sais que vous aimez mon hydromel, mais il ne faut pas en abuser et il ne faudrait pas embêter Even, il doit être assez troublé. Ça doit quand même être toute une attente pour lui, c'est son premier enfant. dit Liliane d'un ton compatissant.
Le dénommé Baranova regarda Liliane de ses petits yeux vitreux qui semblait embuer en faisant un petit sourire triste.
-Liliane, je sais que mon histoire paraît folle, et j'ai confiance en toi et même si pour vous, je suis un ivrogne au passé tourmenté, je sais que ces gens existent! Je les aient vu de mes yeux vu! se prononça Baranova.
Liliane qui maintenant semblait profondément mal à l'aise vu son teint rosâtre recommença à prendre les commandes des clients qui semblaient avoir regarder attentivement la scène à arrêter de boire leur boisson et plutôt d'en boire chaque paroles. Les clients aussi semblaient mal à l'aise et se remirent à boire leur boisson chaude ou à manger leur repas.
-Écoute-moi petit, ta femme aura besoin de toi lors de l'accouchement. Cet enfant te donnera plus de soucis que tu ne le penses, mais il sera de ton devoir de protéger ta famille. Maintenant file, cours rejoindre ta bien-aimée! dit Baranova en le poussant vers la sortie.
Mr Branova claqua la porte au nez d'Even qui n'avait même pas eu le temps d'enlever son manteau avant cette étrange déclaration du vieux sage. De quel soucis parlait-il? De quelles personnes parlait-il? Tellement de questions bouillonnaient dans la tête du fermier et ces questions en créaient d'autres. Ça lui donnait presque la migraine, il n'arrêtait pas de penser à une seule et unique chose qui lui tourmentait l'esprit: "Cet enfant te donnera plus de soucis que tu ne le penses!". L'hiver était profondément installé dans le petit village, les enfants sortaient déjà leurs luges et les animaux hibernaient. Les pleines étaient recouvertes de neiges, les maisons aussi, d'ailleurs. En ce moment, il faisait nuit, les rues et les avenues étaient désertes. Les commerces étaient fermés par d'épais grillages et les réverbères étaient allumés. Les cycles de la lune passaient et bientôt, ce serait le festival de la nuit; ce festival était l'événement mondain de l'année qui se produisait à chaque fin des cycles lunaires, il consistait à fêté chaque naissance, car dans le village de Sokol, toute existence avait une raison. Il fêtait la naissance en la présence d'Antila, la sorcière du village qui prédisait le destin et qui donnait un titre à quelqu'un. Il se déroulait durant trois nuits; les trois soirs du dernier cycle lunaire. Ce soir-là, la lune était pleine et un froid tordant sifflait dans l'obscurité. Il ne lui restait plus que quelques maisons avant d'atteindre la ferme des Baskerville, c'était l'héritage que ses parents lui avaient légué avant de mourir et depuis que lui et Ana s'était mariés, ils habitaient la ferme familial. Arrivé à la petite chaumière, Even entra en poussant un petit soupir. Ana était en train de cuisiner, ses longues boucles blondes étaient coiffées en chignon, ses iris vertes émeraudes semblaient étincelantes de bonheur et sa bouche formait un doux sourire qui embellissait son visage angélique. En voyant son mari, elle semblait rayonnante, elle trottina vers la porte pour l'accueillir.
-Bonsoir mon chéri, dit Ana en le prenant dans ses bras pour une tendre étreinte.
Ce couple était sans aucun doute le plus heureux de Sokol, depuis leur mariage, ils filaient le parfait bonheur et rien ne pourrait gâche leur bonheur. Even caressa l'énorme ventre de sa femme qui après avoir embrassé son mari retourna aux fourneau.
-Ça va, je m'occupe de tout, pour l'instant, va te reposer. Je t'apporte des serviettes humides. dit l'homme en prenant un tablier après avoir enlevé son manteau.
Ana sourit et parti se coucher, malgré son beau sourire, elle avait les yeux cernés et le teint assez pâle. Elle se coucha très doucement pour faire attention à la petite merveille qui gigotait dans son ventre, maintenant énorme. Elle se déposa lourdement sur le lit en posant sa main sur son front plein de sueur. Sa petite merveille l'inquiétait terriblement, elle avait peur pour sa santé, si jamais il n'était pas en santé... Elle ne voulais pas y penser... Son mari entra dans la chambre avec un bol d'eau et une serviette humide qu'il déposa sur la table près du lit, il prit la serviette et la déposa sur le front de sa douce. Soudain, elle poussa un gémissement de douleur, les contractions de plus en plus rapprochées la laissa hurler très bas ce qui fit sursauter Even jusqu'à en échapper le bol d'eau qui se fracassa en mille morceau et en étendant l'eau sur le plancher. Elle sentait presque son corps se broyer qu'elle poussa un hurlement de douleur. Un profond malaise s'empara d'elle ce qui faillit la faire vomir, mais elle se retenu. Elle prit d'une main tremblante le bras de son mari qui semblait dans état de panique.
-M... Maintenant?! s'écria Even.
-Oui, maintenant! hurla Ana en se pliant de nouveau, va chercher... Droski!
Après quelques mouvements de panique, il se précipita vers la maison du voisin. Le père Droski était le médecin du village, il participait au bon déroulement de chaque accouchement, c'était pour cette raison qu'il était le porte-parole du festival de la nuit. Even frappa de nombreuses fois à la porte qui finit par être ouverte par un vieil homme aux énormes lunettes rondes qui agrandissaient ses yeux de façon spectaculaire, il avait le dos courbé et un visage frippé. Il avait un nez assez crochu et un bouche presque dépourvu de dents. Déjà que le père Droski ait vu les yeux pleins d'excitation et de panique il comprit que la douce Ana allait donner naissance. Il hocha la tête et couru chercher une trousse en cuir noir usé et il partit en panique avec Even vers la maison des Baskerville, c'était un avantage d'être le voisin du médecin le plus sage de Sokol. Ils entrèrent dans la maison en entendant Ana gémir. Ils se précipitèrent vers la chambre des conjoints. Ana était adossée sur le lit, le front plein de sueur et les yeux en larmes, mais elle semblait soulagé d'apercevoir son mari et le vieux médecin dans la chambre. Le père Droski s'approcha d'Ana en ouvrant le sac de cuir.
-Maintenant pousse, ma chérie! dit le vieil homme qui connaissait assez Ana depuis son enfance.
Even s'approcha aussi de sa femme en lui prenant la main qu'Ana serra avec une force hors du commun en poussant un hurlement. Elle semblait pousser le plus fort qu'elle en eu le souffle coupé. Le vieil homme posa la serviette humide sur son ventre, et vu que la tête commençait à sortir, Ana suait de plus en plus et continuait à souffler à un rythme si rapide qu'elle en perdait la notion. Droski prit les choses en main et prit délicatement la petite tête en aidant le bébé à sortir du ventre de sa mère en larme. Soudain, Ana sentit que la douleur qui lui brisait les entrailles s'atténua, la peur qu'elle avait la quitta. Les yeux ahuris de père Droski et d'Even se posèrent sur le nourrisson que le vieux médecin avait posé sur la poitrine de sa mère qui le regardait avec les yeux rempli de larmes de bonheur. Even s'approcha d'Ana qui tenait le bébé avec délicatesse, le père Droski s'agenouillât près du lit en examinant le nouveau-née.
-C'est... c'est une fille! dit le père Droski.
Even ne semblait pas déçu, loin de là, il semblait plutôt captivé malgré le fait qu'il aurait voulu un fils. Ana l'enveloppa dans une couverture de laine. Le nourrisson ouvrit les yeux, il était si pétillant. Son regard était pétillant et captivant et uni étrange sensation de pureté émanait d'elle, elle avait l'air si innocente en regardant sa mère en souriant. Even regardait sa fille avec amour.
-C'est vraiment la plus belle petite fille que j'ai vu, soyez fière de vous, mes deux tourteaux, votre bébé est magnifique et en santé. dit le sage en souriant.
-Chéri, prends ta fille dans tes bras, dit Ana en tendant doucement sa fille à son père.
Even prit maladroitement sa fille dans ses bras, elle tendit sa petite main grassouillette au visage de son père qu'elle se mît à flatter. Soudain, quelqu'un frappa à la porte interrompant l'étreinte que le père portait à sa fille. Even redonna sa fille à sa mère et partit répondre à la porte. Il ouvrit la porte et vit trois hommes vêtu de fourrure, ils étaient imposants et menaçant. Ils ne semblaient pas là pour faire connaissance.
-Even Baskerville? dit le premier.
Even toussota légèrement vu le manque de politesse de l'énigmatique visiteur.
-En personne, dit Even en scrutant les trois hommes.
Ils entrèrent sans en demander la permission au maître des lieux. Leurs larges capuchons couvraient la moitié de leur visage, ils semblaient austères et à la fois très rusé, mais Even savait que même si ces capuches cachaient les yeux des hommes, ils le regardaient avec attention.
-Nous sommes venues chercher ta fille. dit le premier sans aucune émotion.
Even crut rêver, c'était sûrement une blague que Baranova lui faisait. Par contre, il ressentait la même panique que quelques heures plus tôt. Le père Droski descendit aussi et en voyant les trois hommes, il prit un air méfiant.
-Allez, assez rigolé, montrez-vous Baranova... dit Even en attendant, mais les hommes restaient impassibles et immobiles.
-Celle qui vient de naître, dit un autre homme.
-Bon je ne sais pas qui vous êtes, mais vous allez sortir de chez moi! dit Even.
-Nous avons un objectif, et tu sais aussi bien que moi que c'est pour son bien. Nous la voulons et nous l'auront. dit l'homme d'une voix plus forte.
Discrètement, le père Droski passa à Even une fourche qu'il brandit au nez des hommes.
-Allons, allons Even, nous ne te voulons aucun mal. dit le premier homme.
-D'abord, qui êtes-vous? Pourquoi êtes-vous ici? Et comment connaissez-vous mon nom? dit brutalement Even.
Au même moment, Ana descendit les marches de l'escalier de bois avec la fillette dans les bras, les trois hommes se dirigèrent lentement vers elle. Even et le père Droski firent un cercle autour de la jeune femme et du bébé.
-Qui êtes-vous?! dit durement Ana qui protégea son bébé.
Les trois hommes se mirent à faire d'étrange mouvement avec les doigts qu'ils modulaient. Soudainement, Even avait l'impression d'avoir perdu toute sa volonté, le père Droski s'évanouit et Ana protégeait sa fille le plus que possible. Le vieux Baranova avait raison, il y avait bel et bien des gens qui capturaient les enfants dès leur naissance. Even semblait s'effondrer d'impuissance, il avait l'impression que l'homme tentait d'interférer son esprit en lui faisant perdre son instinct protecteur. Ana aussi succomba au sortilège, mais Even semblait lutter de toutes ses forces, il échappa la fourche à ses genoux. Une force surhumaine semblait maintenant lui écorcher l'esprit, il finit par hurler de douleur, mais il continua à lutter de toute ses forces. L'un des trois hommes prit doucement le bébé des bras de sa mère endormie, elle se mît à pleurer.
-NON! PAS MON ENFANT! hurla Even.
Mais les voleurs semblaient insensibles à sa détresse et partirent de la maison. Ana reprit conscience, mais cela lui prit quelques secondes avant de réaliser ce qui c'était passé. On lui avait volé sa petite fille! Sa fille chérie! Ana se mît à hurler et à pleurer en s'accroupissant sur le sol humide et froid. Elle se leva en chancelant, prit une des assiettes posée sur la table et la jeta par terre en la fracassant en mille morceau en se cachant les yeux rempli de larmes avec ses mains meurtri. Elle semblait en pleine crise d'hystérie, Even s'approcha de sa femme qui se débâtit comme une furie. Il tentât de la calmer, mais elle continuait à hurler, à pleurer et à fracasser des assiettes. Even prit sa femme dans ses bras qui se laissa faire après quelques secondes, complètement impuissante. Ils fredonnèrent en cœur une petite berceuse, Droski aussi pleurait. Leur petite merveille... Venait de disparaître...

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19 février 2012

Bienvenue!!

Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog!!!! Je crois que je vais écrire une histoire en premier!!!

Si jamais vous avez des idées pour le titre, faite le moi savooooir!!! ;)


Kaichou wa Maid-sama 01 VOSTFR part 2
Kaichou wa Maid-sama 01 VOSTFR part 1

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